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Mon Mulhouse la revue de presse
21 octobre 2009

Clearstream : 18 mois de prison avec sursis requis contre Villepin

Réquisitoire du procureur de la République Jean-Claude Marin au procès Clearstream, le 20 octobre 2009.

Noëlle Herrenschmidt

Réquisitoire du procureur de la République Jean-Claude Marin au procès Clearstream, le 20 octobre 2009.

Clearstream : 18 mois de prison avec sursis requis contre Villepin
       

Dominique de Villepin a commenté les réquisitions du ministère public en lançant devant la presse que "la promesse" de Nicolas Sarkozy de le "pendre à un croc de boucher" avait été "tenue". "Je veux croire que le procureur a exprimé aujourd'hui devant le tribunal son intime conviction, il n'a pas dit la réalité des faits, je ne crois pas non plus qu'il ait dit la vérité du droit", a-t-il ajouté. Son avocat, Me Metzner, a dénoncé "l'inéquité" des réquisitions prises contre M. de Villepin, laissant entendre que les réquisitions écrites avaient été prises Rue du Faubourg-Saint-Honoré, c'est-à-dire à l'Elysée. L'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, a quant à lui estimé que le procureur avait fait "une démonstration implacable".

PRISON FERME POUR GERGORIN ET LAHOUD

Le ministère public a également requis de la prison ferme contre deux des prévenus. Il a requis trois ans dont 18 mois avec sursis et 45 000 euros d'amende contre Jean-Louis Gergorin, qualifié  d'"artisan de l'ensemble de la manipulation", et deux ans de prison dont 6 mois avec sursis contre l'informaticien Imad Lahoud, un "escroc", un "second couteau", mais sans qui "rien n'aurait été possible". Il a par ailleurs requis quatre mois avec sursis contre l'auditeur Florian Bourges, tandis qu'une relaxe a été requise pour le journaliste Denis Robert.

Selon le procureur, l'ancien Dominique de Villepin était conscient "au plus tard au cours de cet été 2004", de la manipulation qu'il allait cautionner. Les juges d'instruction vont plus loin : ils estiment que Dominique de Villepin était un "commanditaire et un instigateur de la fraude" dès le début de l'année 2004, bien avant que les premiers faux listings ne soient transmis à la justice. Mais, pour le ministère public, si "des présomptions permettent légitimement de s'interroger sur le comportement de Dominique de Villepin" à cette époque, "ce n'est qu'au mois de juillet (...) que se caractérisent les actes qui nous paraissent démontrés".

Courant juillet, la DST acquiert rapidement "la conviction que les listings étaient des faux". "Tout cela est su au ministère de l'intérieur. L'information ne traîne pas, cette information-là, elle est connue de Dominique de Villepin", a-t-il dit. Or la machination a perduré avec de nouveaux envois calomnieux de faux listings en août et en octobre alors que M. de Villepin en connaissait l'auteur, selon le procureur.

Le Monde (avec AFP)


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