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Mise au point
Dans la série « Non mais je rêve ! », et après le clip de l’UMP, cette information qui ressemble elle aussi à un gag. Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, s’est vu décerner le prix de « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme », créé par l’Union des patrons et professionnels juifs de France. L’union en question ne compte que 1 200 adhérents et ne saurait parler qu’en son nom. On reste cependant perplexe. Mais qu’a donc fait Brice Hortefeux en matière de lutte contre le racisme et l’antisémitisme ?
Il faut donc rappeler que, s’il fut le premier, avant Éric Besson et en tant que ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, à établir des quotas de reconduites à la frontière et à faire de la traque des sans-papiers une priorité policière, c’est dans le but de les soustraire à d’éventuels comportements racistes.
Rappelons également que sa remarque de l’été dernier : « Quand il y en a un ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes » ne visait pas un jeune Maghrébin militant de l’UMP en Auvergne, mais les Auvergnats, ce qui va de soi.